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Violences conjugales et intrafamiliales: on a tous un rôle à jouer

Les statistiques belges ne sont malheureusement pas différentes des chinoises ou françaises : le confinement augmente le risque de violences domestiques d'environ 30%. L'occasion de rappeler à chacun que malgré les mesures de distanciation physique, il peut aider une femme, un homme ou un enfant qu'il pense être en danger en prenant de ses nouvelles mais aussi en signalant une situation problématique aux services d'aide ou à la police…

"Une augmentation prouvée de la violence domestique a été enregistrée en temps de crise ou de catastrophe naturelle. Comme la vie normale s’arrête, les victimes — qui sont généralement des femmes — se retrouvent exposées à leur agresseur pendant de longues périodes et ne bénéficient plus d’un soutien social ni institutionnel", résumait il y a quelques jours dans la presse, Jurgita Pečiūrienė, experte à l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes (EIGE). C'est pourquoi, durant cette période de crise sanitaire et de maintien à domicile, trois acteurs importants ont un rôle à jouer :

📌Les associations d'aide aux victimes qui privilégient principalement deux axes : l’information large et la sensibilisation du public ainsi que le maintien du lien avec les personnes en danger. À Waterloo, l'ASBL "Les Tamaris" a mis en place une permanence téléphonique du lundi au vendredi, de 10h à 12h au 📞0498 68 81 47.

📌 La Task Force "Violence conjugale et intrafamiliale" organisée par la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), la Région de Bruxelles-Capitale et la Cocof qui s’assure que les infrastructures d’accueil soient suffisantes pour répondre aux besoins d’éloignement en urgence du domicile, tout en diffusant une campagne de communication (numéros des services d’urgence, d’écoute et de soutien).

📌 Un groupe de travail interministériel "Droits des Femmes" (comprenant une dizaine de ministres du fédéral et des entités fédérées) dont l’objectif est de faire le point en matière de prévention, d’information, d’accompagnement et de protection des victimes, ainsi que de répression et de suivi des auteurs.

 

Infos ?
• 📞0800 30 030 : numéro gratuit pour les victimes et témoins de violences conjugales
• www.violencessexuelles.be
• Un chat est également accessible sur www.ecouteviolencesconjugales.be, les mardis de 15h à 17h, les mercredis de 14h à 16h et les jeudis de 12h à 14h.

Où se rendre en urgence ?
Dans un Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (ou CPVS) : durant la crise liée au coronavirus, les victimes peuvent entre autres se rendre au CHU Saint-Pierre (Y3B2c0BzdHBpZXJyZS1icnUuYmU= ou 📞02 535 45 42) ou CHU de Liège (Y3B2c0BjaHUuYWxnLmFjLmJl ou 📞04 284 35 11), chaque jour, à n’importe quelle heure.

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