Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Vous êtes ici : Accueil / Loisirs / Culture / WaHFF 2021: palmarès et clap de fin
Actions sur le document

WaHFF 2021: palmarès et clap de fin

Le gala de clôture de la 9e édition du Waterloo Historical Film Festival s'est déroulé sans encombre, le dimanche 17 octobre 2021. Retour sur le palmarès, ainsi que sur les moments et films forts, en compagnie de quelques personnalités présentes lors de ces quatre jours dédiés à l'histoire et au cinéma.

Martin Provost (réalisateur, scénariste, écrivain…), président du jury de la compétition officielle

"Je participe à de nombreux festivals et je salue la sélection des films historiques internationaux présentés ici car elle est très pointue. Le WaHFF a parfaitement rempli son rôle en levant le voile sur des productions que nous n'aurions probablement jamais eu l'occasion de voir. Il permettra sans doute à des réalisateurs de se faire connaître et peut-être de décrocher des financements pour leurs prochains projets. En tant que metteur en scène, j'ai été porté par tous ces films exigeants qui m'ont donné des forces pour l'avenir. Malgré les confinements successifs, les plateformes numériques, la télé, les séries et toute la concurrence que subit le cinéma… de belles choses éclosent encore. Rendez-vous compte : le réalisateur d'"Olga", Élie Grappe, a seulement 27 ans ! Son film est magnifique : la jeune génération va peut-être bouleverser les codes et redonner envie aux gens d'aller au cinéma qui reste une expérience avant tout humaine et collective".

Laura Sepul (actrice), membre du jury de la compétition officielle

"C'est la première fois que je suis jurée. Voir 3 films par jour a été très intense, très riche. Je ne m'attendais pas à apprécier des histoires aussi contemporaines comme "Olga" qui évoque l'actualité ukrainienne en 2014 mais cet épisode fait effectivement partie de l'histoire. Donc, j'ai énormément appris en venant ici. et puis, l'entente entre les jurés a été excellente : nous nous sommes beaucoup écoutés et amusés, nous avions souvent les mêmes impressions à la sortie des salles."

André Ceuterick (journaliste, critique de cinéma), président du jury de la critique

"Richard Harris ("The Bulletin") et Thierry Leclerc ("Écran Total"), tous deux représentants de l'Union de la Presse Cinématographique Belge (UPCB) et moi, membre de l'Union de la Critique de Cinéma (UCC), avons pris un énorme plaisir à échanger lors de nos débats. Nous avons choisi de primer "Hotel Coppelia" pour la qualité de sa mise en scène alternant séquences confidentielles et spectaculaires, pour la pertinence d'un propos qui éclaire une période relativement occultée de l'histoire de la République dominicaine et pour la composition dramatique de l'ensemble de ses actrices. Ici, j'ai pu observer ce qui fait l'âme de ce genre de manifestation : que les spectateurs viennent voir des films 'difficiles', d'auteurs – autres que des blockbusters – et partagent leurs avis à la sortie des salles. Voilà l'essence des festivals !"

Henri de Gerlache (auteur et réalisateur de documentaires), président du jury documentaire rebaptisé "prix Yves Vander Cruysen"

"Les 8 documentaires proposés étaient variés : intimistes, familiaux, fresques historiques, archives… Quel exercice de devoir 'jauger' tout cela ! "La nuit des longs couteaux" nous a véritablement rassemblés, principalement pour 2 raisons :
- Il rappelle bien qu'Hitler a été élu pas seulement démocratiquement mais aussi par la violence et par le biais d'une organisation maffieuse ;
- la manière dont ce film a été documenté, construit, monté… nous a semblé très pertinent car imbriqué d'images contemporaines qui rappellent à quel point il n'est pas impossible que l'histoire se répète (régimes populistes, etc.).
Enfin, je tenais à dire combien c'est une bonne idée d'avoir renommé le prix documentaire au nom du Premier échevin disparu l'an passé. Il adorait particulièrement cette catégorie. L'absence d'Yves Vander Cruysen nous a beaucoup touchés, tous."

Alban de Fraipont, directeur général du WaHFF

© Patrick Williot

"Cette année a été marquée par l'absence d'Yves Vander Cruysen, le fondateur du WaHFF, ainsi que le Covid-19, encore bien présent aujourd'hui… Heureusement, toute notre équipe est rôdée et chacun sait ce qu'il a à faire : c'est toujours un vrai plaisir de travailler à leurs côtés ! D'autre part, chaque activité, chaque film a trouvé son public. La continuité était étayée de petites nouveautés dont, par exemple, les activités pour enfants qui ont remporté un franc succès. J'ai envie de conclure en affirmant que les vraies stars du WaHFF, ce sont les films. Pour la 10e édition, pas de doute, il nous faudra marquer le coup."

 

Visuel