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Plantes invasives

Les plantes exotiques invasives sont de plus en plus présentes dans nos jardins. Trois espèces de plantes invasives sont à l’origine de nombreux problèmes : la berce du Caucase, la balsamine de l’Himalaya et les renouées asiatiques.

En séance du 30 juin 2014, le Conseil communal a adopté un règlement visant à les éradiquer. Désormais, les habitants sont tenus de collaborer à leur destruction.

Si vous êtes confrontés au problème dans votre jardin ou pour apprendre à reconnaître ces plantes, vous trouverez plus d'informations avec des conseils de getsion ci-dessous.

  • Berce du Caucase

    Couper de la racine pivot sous le collet, à environ 15 cm en deçà de la surface du sol. Attention, les projections de sève peuvent occasionner de graves brûlures. Le port d’un équipement de protection est donc indispensable.
  • Balsamine de l’Himalaya

    Faucher sous le 1er nœud de croissance ou arrachage manuel. L’arrachage manuel est à préconiser dans la majorité des cas de figure car il permet d’être plus sélectif. Bien veiller toutefois à retirer la plante avec ses racines (attention, les tiges creuses sont très cassantes).
  • Renouées asiatiques

    Basées sur l’épuisement progressif des ressources nutritives des rhizomes et entrave à la croissance, aucune des solutions testées ne s’est toutefois montrée réellement convaincante. Certaines ont certes obtenu des résultats assez encourageants mais leur mise en pratique s’avère particulièrement fastidieuse et onéreuse dès lors qu’il s’agit de grandes surfaces. En l’absence de solution miracle, notre recommandation serait plutôt de contenir son expansion au travers de fauches (fréquemment) répétées.


​Enfin, une fois la gestion effectuée, il faut apporter un soin particulier aux résidus de gestion afin de ne pas propager le problème. Notre conseil est de les sécher sur place ou dans un lieu sécurisé.

Plantes invasives -Conseils de gestion.pdf

 

Service Eco-conseil de Waterloo

02/352.99.94

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AUTRES CONSEILS
La berce du Caucase

À faire :

 Gérer avant la fructification, gérer par coupe sous le collet, stocker les résidus de fauche en milieu ouvert, transporter les résidus bien couverts, nettoyer les outils, visiter le site un mois après la gestion, gérer plusieurs années

À ne pas faire :

Ne pas planter, semer ni distribuer, ne pas traiter chimiquement en bordure de cours d’eau ou en zone naturelle préservée, ne pas toucher sans se munir de gants imperméables et vêtements de protection, ne pas jeter les résidus de fauche dans la nature ou dans la rivière, ne pas stocker les résidus de fauche en milieu fermé sans surveillance, ne pas transporter les résidus non correctement couverts, ne pas composter, ne pas déplacer les terres contaminées par des graines, ne pas toucher les outils souillés à mains nues.

La balsamine de l'Himalaya

À faire :

Gérer avant la formation des graines, arracher l’entièreté de la plante ou faucher en-dessous du premier nœud, rassembler les balsamines coupées ou arrachées en un tas sur milieu ouvert, loin de la berge pour le sécher, enlever la terre des racines pour accélérer le séchage, réaliser une vérification du site un mois plus tard.

 

À ne pas faire :

Ne pas planter, semer ni distribuer, ne pas traiter chimiquement en bordure de cours d’eau ou en zone naturelle préservée, ne pas débroussailler au-dessus du premier nœud/ne pas arracher qu’une partie de la plante, ne pas jeter les résidus de fauche dans la nature ou dans la rivière, ne pas stocker les résidus de fauche en milieu fermé sans surveillance, ne pas composter, ne pas transporter les résidus de gestion non correctement couverts, ne pas déplacer les terres contaminées.

Les renouées

À faire: 

Laisser sécher les résidus, surveiller qu’aucun résidu ne s’enracine ou l’extraire immédiatement, visiter le site mensuellement et répéter la gestion si nécessaire, gérer pendant plusieurs années. Nettoyer les outils et les pneus des engins de tout résidu de terre, sur le site même ou sur sol ne permettant pas à la plante de se reproduire végétativement.


À ne pas faire :

Ne pas planter ni distribuer, ne pas traiter chimiquement en bordure de cours d’eau ou en zone naturelle préservée, ne pas jeter les résidus de fauche dans la nature ou dans la rivière, ne pas stocker les résidus de fauche en milieu fermé, sans surveillance, ne pas composter, ne pas transporter les résidus sans s’assurer qu’ils soient correctement couverts, ne pas déplacer les terres contaminées par des rhizomes ou fragments de rhizomes, ne pas laisser les résidus de fauches éparpillés sur le site.